'You dirty bastard' - Lenny Bill Y.

Lenny est né le 10 août 1990 et est de nationalité anglaise. C'est un anglais pure sang pour tout dire. Son père et sa mère on vécut une bonne partie de leur vie à Londres; ce n'est qu'à la naissance du jeune homme, et pour de sombre raison que nous n'évoqueront pas ici, qu'ils décidèrent de s'envoler pour le sol américain. La Floride pour être précis. Son enfance, Lenny la passa à Orlando. De ce côté là, il n'a pas à se plaindre; mais il faut bien que l'on relève tous les petits moins qui font que Lenny est le Lenny d'aujourd'hui. Bill d'abord. Ce foutue deuxième prénom Bill. Toute son enfance, non, toute sa foutue vie, ses parents l'ont présenté comme étant 'Bill'. Cela ne semble pas très choquant comme ça; mais quand vous savez que vous vous appelez Lenny, mais que vos parents refusent de le reconnaitre comme tel. C'est dur, très dur, et limite désespérant. Ses parents après. Plutôt vieux jeu les parents; quand on les regarde, on a l'impression qu'ils sont resté bloqué dans les années 50. Ils sont ridicules et moches. Au pauvre Lenny, ils lui font peur; pas peur dans le sens... 'Ils sont méchants, ils le frappent'; mais plutôt à cause du gouffre qu'il y a entre eu. A cause aussi des moqueries de ses camarades de classe. A cause des sourires faux des autres mamans à la sortie de l'école. C'est triste à dire mais c'est comme ça. Lorsqu'il entra au lycée, il déménagèrent à Miami. Depuis il fréquente le même lycée, et suit la digne voie que ses parents lui ont tracés... Enfin, ils pensent. Deux ans après, il négocia pour avoir son appartement. Depuis, il ne leur parle plus.

Lenny, c'est un peu l'ampoule que vous avez à votre pied; l'aphte que vous avez au bout de votre langue; la petite douleur dans votre dos après une séance de sport intense. Il est là, il est chiant, et le pire c'est qu'on arrive pas à s'en débarrasser. Pourtant, il n'est pas méchant. Ces amis proches ou ses ex, le qualifieront de 'sensible', c'est étrange, mais on a un mal fou à le voir 'sensible'. Peut-être que lorsqu'il est à son boulot ou avec ses amis, il se la joue cool. C'est surement ça l'explication. L'être et le paraitre sont donc à séparer ici. Mais pour le plaisir, nous allons commencer par le 'paraitre'. Le but de Lenny dans la vie, si ce n'est de faire tout le contraire de ce que lui disent ses parents, c'est passer pour un bad boy. Non pas la petite racaille de rue, ou le gros chef de gang sadique; non, le bad boy dans toute sa splendeur. Celui qui refuse les règles, s'y confrontent et enfin, se joue de la vie. On pourrait le comparer au 'comédien' de Watchmen. Il trouve toujours le moyen de rigoler dans n'importe quelle situation, et généralement, ça déstabilisent certain; et d'autre trouve ça bien! Il parait qu'il a un don pour remonter le moral; mais là, je n'en sais rien, moi, humble narratrice. Il se bat souvent aussi et est presque toujours le premier à chercher les emmerdes. Il aime arriver le lendemain en cours, avec un œil au beurre noir et la lèvre fendu; c'est peut-être la seule chose qui le pousse à se pointer en cours; il faut avouer qu'il adore attirer l'attention. De ce fait, il n'hésite pas à faire les pires choses en classe pour qu'on le remarque; les colles, il adore ça, tout comme les punitions. Pour lui elles ne sont qu'un prétexte pour être encore punis. Il charme son entourage et n'hésite pas à profiter de lui; surtout du sexe féminin car il n'a aucune tendance homosexuel, bien qu'il ne dirait pas non pour essayer.
L'être n'est pas plus reluisant. Plus 'mignon'. Il est donc très attachant au fond, malgré les airs de bad boy qu'il se donne. Il aime nouer des relations et rencontrer des gens, il est très très sociable. Si il agit comme ça, c'est que, tout simplement, il se sent terriblement seul. Et il essaye de combler ce vide comme il peut! Il est un peu cynique, mais absolument pas hypocrite. Il est plutôt franc mine de rien. Avec ses amis proches, il se montre très attentionné et protecteur; bien que généralement ses amis le protègent plus que ce que lui les protège. Mais il ne s'en rend pas bien compte. Il faut aussi avouer qu'il boit un peu trop - et le fait qu'il soit un as des cocktails n'arrangent rien -, mais il n'est pas encore au bord du gouffre.